
Inflation en zone euro en légère hausse : +2.2% en novembre (vs 2.1% en octobre)
La légère hausse de l’inflation en zone euro devrait confirmer l’absence de baisse des taux directeurs de la BCE.
Les Bourses européennes ont clôturé sur une note hésitante mardi mais s’affichent globalement optimistes en cette fin d’année, dans le sillage d’un plan de relance américain et d’un accord entre le Royaume-Uni et l’UE sur leur relation post-Brexit.

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La bourse de Paris a avancé de 0,42% et Londres de1,55%, tandis que la Bourse de Milan a perdu 0,13% et celle de Francfort reculé de 0,21% au lendemain d’un record historique. Wall Street hésitait elle aussi au lendemain de records : le Dow Jones perdait 0,09%, le NASDAQ 0,37% et le S&P 500 prenait 0,02% vers 18H30. A l’avant-veille du réveillon du Nouvel An, la Bourse de Paris affiche une baisse annuelle limitée à quelque 6% malgré des plongeons historiques cette année sur fond de pandémie de Covid-19. C’est sa sixième plus forte chute en vingt ans.
Après une ouverture en légère baisse, l’indice CAC 40 progressait de 9,53 points à 5.621,32 points vers 09H35. La veille, il avait fini sur un gain de 0,42%. Le marché parisien affiche une certaine hésitation entre la tendance légèrement négative donnée par Wall Street et le feu vert du gouvernement britannique au vaccin anti-Covid développé par le groupe AstraZeneca avec l’université d’Oxford. Ce vaccin est attendu car peu cher et facile à stocker, à la température d’un réfrigérateur, contrairement aux vaccins de Moderna et de Pfizer/BioNTech qui ne peuvent être conserver à long terme qu’à très basse température (-20°C pour le premier, -70°C pour le second). Le Royaume-Uni est le premier pays à l’approuver. Les autorités ont déjà autorisé celui de Pfizer/BioNTech administré à plus de 600.000 personnes depuis le 8 décembre. Cette nouvelle peut rassurer les investisseurs car "les difficultés de renverser de manière notable le rythme des infections pourrait entamer quelque peu l’appétit pour le risque à très court terme" relève M. Paris Horvitz.
Ces reculs auraient pu être bien plus massifs sans une épique remontée des indices boursiers depuis novembre, après l’annonce de plusieurs vaccins efficaces contre le Covid-19 qui ont abouti à un début de vaccination aux quatre coins du monde. Ces jours-ci, c’estdavantage la validation par Donald Trump d’un plan de relance aux Etats-Unis et un accord commercial post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne qui ont servi de carburants aux indices boursiers, commente auprès de l’AFP Daniel Larrouturou, gérant pour la société Dôm Finance.
De plus, "nous sommes sur un mouvement général d’optimisme qui consiste à penser que l’an prochain, avec la relance économique et les vaccins, nous connaîtrons un rebond significatif de l’activité économique et des résultats d’entreprises", décrypte l’expert. Concernant la relance américaine à plusieurs centaines de milliards de dollars, un vote des sénateurs au Congrès est très attendu concernant l’éventuelle adoption d’une prime pour les Américains de 600 dollars à 2.000 dollars, après le feu vert de la chambre des Représentants. Autre avancée favorable aux investisseurs : la Chine et l’Union européenne semblent proches d’un compromis concernant un accord de protection réciproque des investissements, qui couronnerait sept années de discussions entre les deux puissances économiques.
La perspective d’un accord entre l’Europe et Pékin a soutenu le secteur du luxe, pour qui la Chine est un marché très important. A Paris, Kering a progressé de 1,07% à 577,50 euros, Hermès de 1,54% à 882,60 euros et LVMH de 1,75% à 512,80 euros. L’Oréal a avancé de 1,00% à 312,20 euros.
Lufthansa et Air France-KLM profitent de la vaccination
La compagnie aérienne allemande (+5,64% à 10,96 euros) et le groupe franco-néerlandais (+4,63% à 5,25 euros) ont profité de la campagne de vaccination suggérant la reprise progressive des déplacements l’an prochain.
Les valeurs des entreprises tournées vers l’international ont souffert de la remontée de la livre qui désavantage leurs comptes une fois les recettes à l’étranger converties en monnaie nationale. Lloyds a cédé 4,79% à 36,75 pence et Rolls Royce 2,51% à 112,85 pence.
Le Covid-19 continue à frapper. En Europe, l’Allemagne a enregistré mardi plus de 1.000 décès en 24 heures pour la première fois depuis le début de la pandémie. En France, des départements de l’Est pourraient faire l’objet d’un couvre-feu avancé, dès 18H00, à partir du 2 janvier, a prévenu le ministre de la Santé.
Aux Etats-Unis, les investisseurs ont été refroidis par le leader de la majorité républicaine du Sénat Mitch McConnell qui a rejeté le projet de verser 2.000 dollars aux ménages américains, au lieu des 600 dollars prévus dans la loi sur le plan de relance. Après une ouverture positive, Wall Street s’est retournée et a fini en légère baisse mardi. "Le débat sur l’extension éventuelle du plan de relance crée de la volatilité", appuie Sebastian Paris Horvitz, stratégiste de La Banque Postale AM. La tendance s’est aussi répercutée en Asie, où la Bourse de Tokyo a terminé sa dernière séance de 2020en repli de 0,45%. Sur l’année, l’indice vedette Nikkei réalise toutefois un bond de 16%.
Les banques françaises étaient bien orientées au lendemain d’un accord de fusion entre deux banques espagnoles. Les conseils d’administration Unicaja et deLiberbank ont approuvé mardi leur fusion, un rapprochement qui doit créer le cinquième institut de crédit du pays.
Société Générale progressait de 1,12% à 17,28 euros, BNP Paribas 0,58% à 43,88 euros et Crédit Agricole de 0,38% à 10,50 euros.


La légère hausse de l’inflation en zone euro devrait confirmer l’absence de baisse des taux directeurs de la BCE.

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