
Obligations : la France a émis 1,22 milliard d’euros d’OAT indexées sur l’inflation
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
La Bourse de Paris a clôturé juste en-dessous des 5.000 points mercredi (+0,88%), toujours tiraillée entre les mesures de soutien à l’économie et les risques sanitaires, dans une séance moins agitée que les précédentes.
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L’indice CAC 40 a pris 43,51 points à 4.995,97 points. La veille, il avait terminéen forte progression de 2,84%, les investisseurs retrouvant de l’enthousiasme après plusieurs séances moroses. La cote parisienne a passé toute sa journée dans le vert, tournant autour des 5.000 points dans un volume d’échanges modéré de 4,1 milliards d’euros. Depuis lesfortes baisses de la semaine passée, "le marché a comblé la moitié de ses pertes" et attend désormais de nouveaux signaux, explique à l’AFP Alexandre Baradez, analyste chez IG France. "Le marché oscille toujours entre trois pôles : les banques centrales, qui jouent un rôle de soutien majeur, les indicateurs macro-économiques parfois rassurants parfois moins, et le risque sanitaire qui le tire à la baisse", poursuit-il. Les marchés "s’accrochent aux discours apaisants" de la FED notamment, dont son président Jerome Powell a rappelé mardi devant la Commission bancaire du Sénat que la réserve fédérale "utilisera tous les outils à sa disposition pour soutenir l’économie et s’assurer que la reprise sera aussi robuste que possible".
Il doit se livrer à un exercice similaire en fin de journée, cette fois devant la Chambre des représentants. La journée "a été terne, car il n’y a pas eu de nouvelles importantes", pointe David Madden, un analyste de CMC Markets. La lourde chute du marché automobile européen en mai était attendue. En début d’après-midi, les marchés ont pris connaissance du nombre des mises enchantier aux Etats-Unis qui ont rebondi, mais en deçà des attentes. "Les données macroéconomiques restent défavorables mais le marché essaie de se projeter sur les mois à venir", souligne quant à lui M. Baradez.
Les préoccupations autour du risque de deuxième vague du coronavirus restent de mise. La Chine et l’Inde affrontent une expansion inquiétante de l’épidémie, notamment à Pékin où la situation est toujours jugée "extrêmement grave" par les autorités. Plus d’un millier de vols au départ et à l’arrivée des deux aéroports de la capitale chinoise ont été annulés mercredi et les écoles ont été à nouveau fermées. La situation dans certains Etats du sud des Etats-Unis, comme la Floride ou le Texas où la propagation du virus peine à être contenue, est égalementscrutée.
Sur le front des valeurs, Wordline s’est nettement distingué profitant de la tendance favorable à l’activité du commerce en ligne.
Les pharmaceutiques sont montées, alors que le laboratoire allemand CureVac va mener de premiers essais cliniques et que la Russie a commencé à tester deux vaccins sur des humains. Sanofi a grimpé de 3,11% à 93,34 euros, Genfit de 5,73% à 5,63 euros, Ipsen de 3,42% à 77,10 euros, et Biomérieux de 1,46% à 11,90 euros.
A l’inverse, l’automobile a été à la peine : Renault a signé la pluslourde chute du CAC avec une perte de 3,62% à 21,97 euros. Le groupe PSA (titre Peugeot), qui a réaffirmé avec Fiat l’objectif de conclure leur fusion "d’ici la fin du premier trimestre 2021" malgré l’ouverture de l’UE d’une enquête approfondie sur l’opération, a perdu 0,26% à 13,68 euros.
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
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