
Le SP500 reste border line
Les perspectives à court terme du SP500 restent étroitement liées aux signaux du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.
Les marchés ont largement stagné lundi, ignorant le bruit géopolitique, alors que l’attention se tourne vers le symposium de Jackson Hole plus tard dans la semaine, au milieu d’un autre agenda de données léger aujourd’hui.
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Des marchés d’été
En fait, un rapide coup d’œil aux volumes implicites étayerait cette idée : le VIX se situe, presque sans conséquence, à son plus bas niveau depuis le début de l’année ; l’indice MOVE de volatilité des bons du Trésor de BofAML est à son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2022 ; et les volumes implicites sur une semaine des devises du G10 se situent tous sous le 10e percentile de leurs fourchettes de 52 semaines. Même si cela pourrait bien s’avérer être la « malédiction du commentateur », je dirais que quiconque recherche désespérément de la volatilité ne devrait probablement pas retenir son souffle, du moins pas avant d’entendre le président Powell à Jackson Hole vendredi.
Franchement, « le monde et sa femme » attendent ces déclarations pour voir si J-Pow se range du côté du marché, qui estime qu’une baisse des taux en septembre est un fait accompli, ou si le président cherche à préserver une marge de manœuvre politique bien plus grande. Ce dernier scénario me semble bien plus probable, compte tenu du déluge de données à venir avant la réunion de politique monétaire de septembre, et pourrait susciter une réaction instinctive et agressive des marchés. Curieusement, si Powell s’efforçait de ne pas faire de vagues à Jackson Hole en s’en tenant à son récent scénario d’« attentisme » et de « dépendance aux données », il ferait effectivement considérablement basculer le navire, compte tenu de la certitude des marchés quant à une baisse imminente en septembre.
Quoi qu’il en soit, tout cela sera abordé plus tard cette semaine. Hier, la géopolitique est restée au centre des préoccupations, même si les avancées concrètes vers un accord de paix russo-ukrainien, ou un cessez-le-feu, restent incertaines. Les discussions à neuf qui se sont tenues hier à la Maison Blanche n’ont apparemment pas donné lieu à de véritables avancées, se limitant à de longs discours, mais manquant cruellement de signaux, c’est-à-dire de prochaines étapes concrètes pour tenter de résoudre le conflit.
Tout cela, cependant, a eu relativement peu d’impact sur les marchés financiers, l’évolution des prix étant comparable à celle de la peinture qui sèche. Les actions sont restées stables, les bons du Trésor ont reculé, tirés par les obligations à long terme, tandis que le dollar s’est légèrement apprécié.
Rien de tout cela ne mérite d’être souligné, même si, par souci de bon ordre, je réitère mes positions : en tant que haussier des marchés actions, où une croissance solide des bénéfices et une économie sous-jacente robuste, conjuguées aux progrès commerciaux, devraient ancrer la « voie de moindre résistance » vers la hausse ; en faveur d’une courbe des taux du Trésor plus pentue face au risque persistant de désancrage des anticipations d’inflation ; et en restant pessimiste sur le dollar alors que l’administration Trump continue d’éroder l’indépendance de la politique monétaire de la Fed. Nous passerons cependant probablement une grande partie de cette semaine à avancer péniblement latéralement vers Jackson Hole.
Par ailleurs, et contrairement à l’évolution observée aux États-Unis, les anticipations de taux de la Banque d’Angleterre ont continué de se durcir au début de la nouvelle semaine de négociation. La courbe GBP/OIS ne favorise désormais aucune nouvelle baisse du taux directeur cette année, tout en anticipant un assouplissement de moins de 50 pb au cours des 12 prochains mois.
Pour moi, il est temps d’atténuer cette tendance. Dans une économie aussi fragile que celle du Royaume-Uni, notamment avec un marché du travail qui continue de se dégrader à un rythme effréné, cette tarification paraît bien trop restrictive. Le rapport risque/rendement milite désormais en faveur d’un revirement accommodant, un seul rapport IPC modéré, voire quelques ouvertures accommodantes du FOMC, suffiraient probablement à renverser la tendance. Je préfère toutefois exprimer ce point de vue sur les taux d’intérêt à taux variable (STIR), en achetant les contrats à terme SONIA de mars et juin 2026, car c’est une position beaucoup plus sûre que d’essayer de prédire un sommet sur le câble.
REGARDEZ VERS L’AVENIR – Un programme assez léger aujourd’hui, alors que nous attendons Powell vendredi, et que les tensions commerciales et géopolitiques restent au centre des préoccupations.
En ce qui concerne les publications prévues, nous avons les dernières statistiques sur les mises en chantier et les permis de construire aux États-Unis cet après-midi, même si aucune de ces deux statistiques ne devrait influencer le marché. L’IPC canadien de juillet non plus, même si les marchés estiment qu’il y a une chance sur quatre que la Banque du Canada baisse ses taux en septembre, les perspectives dans ce pays dépendant davantage de l’évolution des tarifs douaniers avant la prochaine réunion.
Enfin, les résultats de Home Depot (dé-pow, pas dee-pow, merci) sont attendus avant l’ouverture du marché, avant ceux d’autres acteurs du secteur de la distribution comme Target demain et Walmart jeudi. Ces chiffres constitueront non seulement un indicateur utile de la santé des consommateurs, mais les acteurs seront également curieux de voir comment les entreprises évoluent dans un environnement commercial en constante évolution.
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