
Les ETF indiciels US désormais boudés par les investisseurs
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Quel serait le nombre optimal de lignes détenir dans son portefeuille boursier ? Les études se suivent et se ressemblent, et semblent tourner autour du pot. Chercher à réduire la volatilité de son portefeuille boursier ? Une démarche qui peut sembler étonnante.
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La question souvent posée par les investisseurs néophytes sur les actions : quel est le nombre de lignes de titres recommandée dans un portefeuille boursier ? Chaque "expert" consulté répond alors au doigt mouillé, entre 10 et 20 selon certains, plus de 30 selon d’autres. En fait, tout dépend des lignes détenues. Il s’agit bien là de nombre de lignes investies sur des titres de sociétés différentes, et non d’une allocation globale d’un placement financier, en tenant compte d’autres placements ou investissements. Dans ce dernier cas, des réponses claires et justifiables existent (allocation entre différents actifs financiers, actions, obligations, fonds sécuritaires, etc.) afin d’aboutir à un niveau de volatilité souhaité par l’investisseur.
Mais donc nous ne sommes pas dans ce cas-là. Faut-il détenir 10 lignes dans son PEA ou son CTO (compte-titres ordinaire)ou plutôt 50 ou même 100 lignes ? Et là, les réponses oscillent donc, selon les spécialistes, les études, et la poudre de perlimpinpin. Passons sur la diversification, l’évidence. Si vous souhaitez réduire vos risques, n’achetez pas 5 titres du même secteur. La question tourne autour du nombre de lignes. Alors, 5, 10, 20, 50, 100 ?
Marronnier préféré des médias boursiers, à chaque forte fluctuation, à la baisse, comme à la hausse, les articles sur cette thématique se succèdent. Combien de lignes doit-on détenir au sein de son portefeuille boursier afin de réduire ses risques ? Tout comme pour le crowdfunding immobilier, la réponse est claire : le risque ne diminue pas en fonction du nombre de lignes détenues, mais en fonction du capital investi sur chacune des lignes. La volatilité historique d’un titre ou d’un fonds ne permet pas réellement de mesure l’exposition aux risques, puisque, par définition, ce qui est du passé appartient au passé. Et les grands mouvements baissiers, puisque c’est bien de cela dont on parle, ce qui inquiète les investisseurs, ne sont jamais été anticipés par les stats.
Les études statistiques sur le nombre de lignes détenues dans un portefeuille boursier se comptent par milliers. La bourse existe depuis bien longtemps, plus de trois siècles, et les krachs et rallyes se sont succédés, donnant du grain à moudre à de nombreux "chercheurs" et autres mathématiciens. Toutefois, les statistiques, c’est sympathique, "c’est comme les mini-jupes, cela fait rêver, mais cache l’essentiel", citation attribuée à Christian Bracconi. Les back tests ont montré leurs limites dès lors que les marchés s’affolent un peu et deviennent, par essence, imprédictibles. Statistiquement, le nombre de lignes ne change rien, au risque global du portefeuille. Ce qui permet de faire varier le risque global d’un portefeuille, ce sont les titres eux-mêmes (un meme stock (action avec une faible valeur résiduelle mais fortement spéculative) est plus risqué qu’une action Air Liquide) et le montant investi sur chacune de ces lignes. Afin de modérer ses risques, le capital investi sur des titres très volatils sera moindre que sur des titres dont la volatilité est supposée plus faible.
Mais réduire la volatilité d’un portefeuille boursier, c’est réduire sa probabilité d’un rendement plus important. Est-ce vraiment ce qui est souhaité par l’investisseur ? Si oui, ce dernier devrait donc se poser la question s’il a choisit le bon produit financier pour son investissement.
Chez Saxo Bank, les statistiques, l’on sait bien que cela ne vaut pas grand chose. En choisissant au hasard 5 actions européennes en janvier 2010 qu’il laisse fluctuer et en reproduisant 1.000 fois cette expérience, il montre que 12 ans et 6 mois plus tard les performances sont très disparates. Certains portefeuilles ont vu leur valeur être multipliée par 2, 3 voire 5, quand d’autres ressortent de cette période en moins-values. « Un portefeuille de quelques actions est un billet de loterie dont le résultat est extrêmement variable », résume Peter Garnry. 5 lignes, c’est résolument trop peu. Mais alors 100 ?
Il est évidemment facile de faire baisser la volatilité d’un portefeuille boursier, il suffit d’ajouter pour un fonds généraliste. Il aura ainsi un effet "buvard" et va amoindrir la volatilité globale du portefeuille. Mais est-ce vraiment une bonne stratégie ? Ces études anglo-saxonnes, dont le financement est toujours sujet à caution, ne montrent rien de pertinent. Ajouter un fonds généraliste, un ETF ou autre (il n’y pas que des ETF comme fonds !), est tout de même une stratégie contraire au choix de 5 lignes d’actions spécifiques, choisies pour des raisons spécifiques. D’autant plus que pour faire baisser sensiblement la volatilité du portefeuille, il faudrait investir 50% de l’encours du portefeuille sur le fonds généraliste (par exemple un ETF sur l’Euro Stoxx 600, comme citée dans l’étude). C’est à dire que l’investisseur qui a choisit ses 5 titres avec soin, se contraint d’investir autant (50/50) sur un fonds généraliste... Mais en fait, n’aurait-il pas avantage dans ce cas à opter pour le fonds généraliste et à ne plus se poser de question ? Son portefeuille ainsi nouvellement constitué est dénaturé, mais sa volatilité sera plus faible... Et les risques moindres sur ces 5 lignes actions, puisque la proportion de chacune de ces lignes par rapport à l’encours global aura chuté de moitié. Bref, l’on en revient toujours au même, afin de réduire ses risques, il faut réduire le montant investi. Encore une brillante étude pour mettre en avant un ETF bien particulier... Et nous n’allons pas voir qui a financé cette étude. Le doute reste permis.
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