Le CAC40 reste le vilain petit indice boursier de 2024
Un des rares indices boursiers affichant une baisse en 2024, le CAC40 n’a pas pour autant vu son rendement baisser.
Les investisseurs s’attendaient à un rebond technique après ce jeudi noir. Là encore, les mouvements semblent être encore un peu forcés, la hausse de ce vendredi sonnant pour le moins faux. La semaine prochaine indiquera avec plus de clarté la tendance à venir. Les sanctions économiques infligées à la Russie étant pour le moins ridicules.
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C’est assez incroyable, mais le scénario de l’annexion de la Crimée en 2011 se reproduit. Les sanctions américaines et européennes contre la Russie sont faibles (pour ne pas dire ridicules). Par ailleurs, l’ouverture de Vladimir Poutine à des négociations semble avoir apaisé les inquiétudes des investisseurs. Compte-tenu des précédentes annonces de M. Poutine, les investisseurs semblent faire preuve d’une naïveté exemplaire. Après avoir perdu autour de 4% jeudi, les places européennes ont effacé une grande partie de leurs lourdes pertes de la veille : Paris a rebondi de 3,55%, Londres de 3,91%, Francfort de 3,67%, Milan de 3,59% et l’indice européen de référence l’Eurostoxx 50 de 3,69%. A Wall Steert, le Dow Jones a progressé de 2,51%, l’indice NASDAQ, à forte coloration technologique, a pris 1,64%, et l’indice élargi S&P 500, 2,24%.
Le réseau interbancaire SWIFT n’a pas été rompu avec la Russie. L’argument avancé étant que les civils en seraient les premiers impactés. Par ailleurs, avec l’avènement des cryptomonnaies, les échanges économiques resteraient toujours possibles, sans grande difficultés. Seules quelques banques, toujours sous le coup des sanctions depuis 2011 du reste, ont été interdites de transactions. Ainsi, les "sanctions" ne vont à peine freiner la Russie, qui est habituée à être mise à l’écart et est totalement autonome sur les fronts de son économie. C’est d’ailleurs ces sanctions répétées qui ont conduit la Russie à devenir aussi autonome. Alors que les pays Européens ne cessent de pleurer sur leurs difficultés d’approvisionnement, dus à leur manque d’autonomie, ou de diversité de leurs fournisseurs.
Ce vendredi, le CAC 40 a repris 3,55% à 6.752,43 points dans un volume d’affaires toujours étoffé de 6,8 milliards d’euros.
« Avec le retour du pétrole en dessous des 100 dollars le baril et le repli des prix du gaz après leur flambée d’hier, il semblerait que les traders anticipent des perturbations limitées sur les exportations russes, que ce soit sous l’effet direct de l’invasion ou du fait des sanctions imposées. Cette dernière option paraît plausible dans la mesure où les sanctions proposées n’ont, à tout le moins, pas véritablement impressionné », a commenté Craig Erlam, analyste marché chez Oanda.
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