Bourse : baisse logique, fin du rêve éveillé, retour au réel, la récession est déjà là

La Bourse de Paris perdait du terrain (-1,32%) mercredi matin, sur la défensive après cinq séances consécutives de hausse, dans un marché toujours attentif à l’évolution de la situation sanitaire et se préparant à une salve d’indicateurs outre-Atlantique.

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La Bourse de Paris pique du nez (-1,32%) avant une série d’indicateurs américains

A 09H47 , l’indice CAC 40 se repliait de 59,57 points à 4.464,34 points. La veille,il avait fini sur une petite progression de 0,3¨%. "Plusieurs statistiques importantes seront dévoilées aux Etats-Unis ce jour, notamment les ventes au détail, la production industrielle ou encore l’enquête Empire manufacturing de la Fed de New York", toutes les trois pour le mois demars, rappelle dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC. "Il n’est pas certain que cette confrontation avec la réalité, qui se fera également par l’intermédiaire des publications de résultats, est réellement susceptible de fragiliser Wall Street dans l’immédiat", complète-t-il. "Mais la répétition de mauvais chiffres pourrait peser sur la tendance dans un second temps", selon lui.

Ainsi les investisseurs optaient-ils pour la prudence ce mercredi après la remontée enregistrée par l’indice parisien ces derniers jours, à la faveur notamment des nouvelles mesures de soutien annoncées par la Réserve fédérale américaine et d’une accalmie sur le front sanitaire. Le marché a en effet trouvé du soutien dans les premières mesures d’assouplissement des restrictions prises par plusieurs pays du Vieux Continent,notamment l’Autriche, l’Espagne et l’Italie, laissant espérer une reprise progressive de l’activité économique. Ce mercredi, la Commission européenne doit présenter à cet égard sa feuille de route pour préparer une sortie coordonnée du confinement et éviter les couacs du débutde la pandémie.

Cette dernière, apparue il y a quatre mois en Chine, a infecté presque deux millions de personnes et fait près de 125.000 morts officiellement dans le monde, dont plus de 25.700 aux Etats-Unis, qui affichent le plus lourd bilan, ce qui n’a pas empêché le président Donald Trump de suspendre la contribution américaine à l’Organisation mondiale de la santé. En matière d’indicateurs, les ventes du commerce de détail en France ont reculé de 24% en mars par rapport à février, sur une période qui comprend le début du confinement et la fermeture decertains magasins durant les deux dernières semaines du mois. La Chine devrait quant à elle annoncer vendredi le premier recul trimestriel du PIB de son histoire, un groupe de 14 experts interrogés par l’AFP tablant en moyenne sur une chute de 8,2% du produit intérieur brut (PIB) de ladeuxième économie mondiale sur la période janvier-mars.

Les investisseurs prendront également connaissance des chiffres de l’inflation dans l’Hexagone pour le mois de mars. Le reste de l’agenda sera essentiellement américain. Outre les statistiques déjà évoquées, la Fed publiera son Livre beige après la clôture des Bourses européennes.
Côté valeurs, Danone résistait en tête du CAC 40 (+2,78% à 62,96 euros), devant Sanofi (+1,91% à 84,23 euros) et Pernod Ricard (+1,39% à 138,95 euros). A l’autre extrémité de l’indice, Safran souffrait cruellement (-6,47% à 74,60 euros), tout comme Airbus (-4,72% à 57,17 euros). Air France reculait de 2,15% à 4,92 euros après que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a indiqué mercredi que le gouvernement prendrait "dans les prochains jours" une décision sur le soutien public à la compagnie, dont la plupart des avions sont cloués au sol à cause du coronavirus. Vinci perdait 2,99% à 74,74 euros. Le groupe, en partenariat avec le britannique Balfour Beatty, a annoncé mercredi avoir décroché un contrat d’environ 5,75 milliards d’euros pour construire près de Birmingham une partie de la deuxième ligne à grande vitesse du Royaume-Uni. Haulotte prenait 0,72% à 4,18 euros en dépit du fait que le constructeur de nacelles élévatrices a enregistré une baisse de 19% de son chiffre d’affaires au premier trimestre, un recul des ventes attribué notamment à la pandémie de Covid-19.

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