EasyBourse : nouvelles offres de bienvenue 2025
Easybourse, le courtier en ligne du groupe de la Banque Postale propose des offres de bienvenue.
Le manque de visibilité prime sur les marchés financiers. Entre confirmation d’une récession à venir, forte hausse des taux d’intérêts, les investisseurs cherchent avant tout à limiter leurs risques.
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Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.
Le niveau de baisse actuelle des marchés financiers est-il désormais un signal d’achat afin de réaliser des affaires à bon compte ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Les nouvelles ne sont pas vraiment bonnes, et les signaux positifs envoyés par le gouvernement semblent davantage être du domaine de l’auto persuasions que de la réalité économique.
Le CAC 40 affiche un repli en variation hebdomadaire de 0,47%. C’est une baisse faible. Mais cela prouve que nous ne sommes pas encore sortis d’affaires. Quelques valeurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu lors de la séance de vendredi : Euroapi (+3,4%) – filiale de Sanofi qui fait l’unanimité auprès des analystes depuis son introduction en bourse il y a quinze jours de cela -, Veolia (+1,30%) et Sanofi (+0,73%). Les secteurs des semi-conducteurs et de l’automobile restent toujours fragiles, à moyen terme. Le titre Renault a baissé de 1,92% vendredi, par exemple. Il faut soit rester à l’écart soit shorter ces valeurs. Hors de France, les autres bourses sont aussi dans le rouge. L’Ibex-35 espagnol a fortement décroché (2,25% la semaine dernière). Une liquidité plus réduite et la perception que les pays du Sud de la zone euro sont plus vulnérables sont deux des facteurs principaux qui expliquent la baisse plus accentuée qu’on observe en Espagne mais aussi en Italie. De l’autre côté de l’Atlantique, l’hémorragie continue pour le NASDAQ Composite. Malgré la forte baisse des valorisations, les acheteurs ne sont pas revenus. Meta était encore en repli de 1,70% sur la semaine écoulée, par exemple.
Du côté des analytes de Saxo Banque, le constat est le même : "Il y a quelques semaines de cela, nous avions eu l’occasion d’échanger avec beaucoup d’analystes ayant dix, quinze, vingt ans d’expérience. Tous sont issus de grandes maisons. Ils tenaient le même discours : la baisse des valorisations est telle qu’il faut s’attendre à ce que le marché rebondisse d’un moment à l’autre, y compris sur le segment des valeurs technologiques qui est plus soumis à la hausse des taux. Pour justifier leur argumentaire, ils mettaient en avant leurs " modèles ". Nous étions dubitatifs. Le marché ne réagit pas en fonction des modèles. Surtout, quasiment aucun intervenant de marché n’a connu un risque réel de stagflation qui puisse se transformer potentiellement en récession. De notre point de vue, les marchés financiers vont rester fébriles tant qu’il n’y aura pas d’éclaircie sur le plan macroéconomique (le pic d’inflation est-il atteint ?) et tant que nous ne saurons pas plus clairement quelle va être la direction de la politique monétaire. Aujourd’hui, nous naviguons à vue. Dans le meilleur des cas, nous avons une visibilité à deux mois sur la politique monétaire. C’est inédit. Il existe évidemment des opportunités, ici et là, pour se porter à l’achat. La baisse de certaines grandes valeurs technologiques est irrationnelle. La chute de Lululemon (-23%) depuis le début de l’année est insensée (nous apprécions beaucoup cette valeur chez Saxo Banque). Mais considérer que le rebond est imminent est certainement une erreur. Nous estimons que les trois prochains mois, au moins, devraient être compliqués du point de vue boursier."
Aux Etats-Unis, le ralentissement du marché du travail n’est pas préoccupant. Les créations d’emplois ont atteint 390 000 en mai (330 000 dans le secteur privé dont 274 000 pour le seul secteur des services, et 57 000 dans le secteur public). La moyenne mobile sur trois mois se situe à 408 000 (soit un point bas depuis le début de l’année). En outre, le chiffre pour le mois d’avril a été revu légèrement à la baisse (-22 000). Le taux de chômage officiel est stable à 3,6% tandis que le taux de participation augmente marginalement de 0,1 point à 62,3%. En ce qui concerne les hausses de salaires, la progression est de 0,3% en variation mensuelle et de 5,2% en variation annuelle (repli de 0,3 point par rapport à avril). Il s’agit, dans l’ensemble, d’un bon rapport sur l’emploi communiqué par le Département du Travail américain. La dynamique économique reste solide, mais elle ralentit. Il faut cependant noter qu’il manque entre 822 000 emplois par rapport au niveau d’avant-Covid. Le PIB américain a dépassé son niveau d’avant-crise mais les emplois détruits par la pandémie n’ont pas encore tous été retrouvés. Ces données devraient avoir peu d’impact direct sur la politique monétaire américaine à court terme. La voie est tracée : deux hausses de taux de 50 points de base chacune en juin et en juillet sont prévues. L’incertitude demeure concernant l’attitude de la Réserve Fédérale américaine en septembre. Cela dépendra beaucoup de la trajectoire de l’inflation. Selon nous, il est probable que le pic d’inflation aux Etats-Unis ne soit pas encore passé (en raison du regain de hausse des prix sur les matières premières récemment).
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