
Eclatement de la bulle IA : Goldman Sachs et Morgan Stanley convaincus
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La Bourse de Paris pansait timidement ses plaies mardi matin au lendemain de sa pire séance en douze ans, à la faveur d’un léger rebond des cours du pétrole après un effondrement la veille, tout en misant sur une réponse d’ampleur des gouvernements et banques centrales face à la crise du coronavirus.

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La Bourse de Paris rebondit mollement après un lundi noir (+2,90%)
A 09H45 , l’indice CAC 40 prenait 2,90% à 4.844,62 points. Lundi, la place parisienne avait connu sa pire séance depuis la dernière grande crise financière, s’effondrant de 8,39% à 4.707,91 points. Elle avait alors porté ses pertes sur l’année à plus de 21%. Wall Street a également connu lundi sa pire débâcle boursière depuis 2008,laissant s’évaporer 3.000 milliards de dollars de capitalisation boursière d’après Mirabaud Securities Genève. "Après le Krach, les marchés surveillent les soutiens monétaires et budgétaires", note mardi Vincent Boy, analyste marchés pour IG France.
Donald Trump entre en scène
Le président américain Donald Trump a promis des mesures de "grande ampleur" pour soutenir l’économie face aux conséquences du coronavirus, après avoir donné l’impression de sous-estimer l’épidémie. Plusieurs régulateurs du secteur financier américain, dont la Réserve fédérale américaine (Fed), ont de leur côté demandé lundi aux banques d’être plus souples envers leurs clients, notamment dans les remboursements de prêts.
La BCE temporise
La Banque centrale européenne est de son côté très attendue jeudi et pourrait annoncer un éventail de mesures, inédites pour certaines, face à la menace que l’épidémie du nouveau coronavirus fait peser sur une économie déjà au ralenti en zone euro. "Le gouverneur de la Banque du Japon a aussi affirmé que la banque centrale était prête à prendre les mesures appropriées si besoin", affirme David Madden de CMC Markets. En attendant ces mesures, "les espoirs de relance redonnent un peu d’allant au marché", indique-t-il, notamment sur les marchés asiatiques et européens qui s’affichaient globalement en timide hausse. "Le pire est devant nous", tempèrent toutefois les analystes de Saxo Banque, affirmantque "l’hémorragie boursière ne va certainement pas s’arrêter de sitôt". "Il va falloir que la BCE sorte le gros arsenal cette semaine", estiment-ils, évoquant l’impératif de "mesures budgétaires de grande ampleur (...) afin que le calme revienne sur les bourses mondiales".
Le pétrole prend l’eau
Egalement source du léger mieux à la Bourse de Paris mardi, les cours du pétrole se remettaient un peu du K.O. subi la veille à la clôture, lorsque les cours ont chuté de 25%, soit la chute la plus sévère depuis la guerre du Golfe en 1991. Sur le front du coronavirus, Rome a décidé d’appliquer mardi des mesures sans précédent dans le monde pour lutter contre l’épidémie : soixante millions d’Italiens ont été priés de rester chez eux par le gouvernement, sauf pour aller travailler, se ravitailler ou encore pour des soins médicaux. Les rassemblements sont également prohibés.
L’Italie, membre du G7, devient ainsi le premier pays de la planète à généraliser des mesures aussi draconiennes pour tenter d’enrayer la progression du coronavirus, qui a déjà fait 463 morts et plus de 9.000 cas dans la péninsule. La maladie, qui a déjà tué plus de 4.000 personnes, est proche de la pandémie, a reconnu l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pris de panique lundi face à l’ampleur de la crise sanitaire et pétrolière, les investisseurs s’étaient massivement reportés lundi sur les actifs réputés sûrs tels que la dettedes Etats-Unis, de l’Allemagne et de la France. Le taux à dix ans de ces trois pays avait touché des plus bas niveaux historiques et l’ensemble de la courbe des taux d’intérêt aux Etats-Unis est passée sous 1%, une première.
Valeurs à suivre
Violemment malmenées lundi, les valeurs pétrolières et parapétrolières se reprenaient : Total gagnait 5,25% à 32,60 euros après avoir lâché 16,6% lundi, CGG gagnait 8,21% à 1,34 euros au lendemain d’un effondrement de 37,5% et Vallourec avançait de 6,49% à 1,16 euro.
Les valeurs bancaires faisaient elles aussi un timide rebond après un effondrement la veille : Société Générale gagnait 5,10% à 18,52 euros contre une chute de 17,6% lundi, Crédit Agricole prenait 4,81% à 8,10 euros, et BNP Paribas3,55% à 34,99 euros.


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