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FME, BCE, Banque de France, Hedge Funds... Ils sont tous d’accord pour confirmer une récession à venir et un plongeon des places financières. Faut-il se retirer des marchés pendant qu’il en est encore temps ? La peur est-elle toujours bonne conseillère ?
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Impossible ? Pas Français ! Partout sur la planète les "experts" financiers alertent sur la récession à venir. Pas une période noire, non, mais grise, une petite récession, loin de celle des années 30 ! Partout sur la planète ? Non, un petit pays résiste, et affirme haut et fort que la récession ne passera pas par elle ! C’est la France. Si le gouvernement a récemment revu sa copie en abaissant sa prévision de croissance à 1% pour 2023, la récession ne serait pas au menu. À défaut d’avoir vu venir la crise énergétique, l’on sait en France que la récession ne passera pas la frontière, les nuages de Tchernobyl s’en souviennent encore.
Les trois principaux blocs économiques de la planète que sont les Etats-Unis, la Chine et la zone euro, ont déjà nettement ralenti et il suffirait d’un "coup modéré porté à l’économie mondiale au cours de l’année à venir pour la faire basculer dans la récession", estime l’institution basée à Washington dans une nouvelle étude. Elle ajoute que l’économie mondiale traverse actuellement la phase de ralentissement la plus marquée suivant une période de reprise depuis les années 1970 et que la confiance des ménages a déjà baissé plus nettement que lors des récessions antérieures.
La zone euro risque une "récession" pour l’année 2023 en cas de "coupure totale" des livraisons de gaz russe, a prévenu jeudi dernier lors d’une conférence de presse la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde. Un "scénario pessimiste" de prévisions élaboré par l’institution monétaire, "incluant une coupure totale des livraisons de gaz russe", anticipe "une récession pour 2023", a-t-elle déclaré. "Nous y sommes presque" après la fermeture du gazoduc Nord Stream, a ajouté la présidente de la BCE.
Si la BCE a été douchée à plusieurs reprises avec ses estimations hasardeuses, la Banque de France reste prudente. Désormais, les estimations sont larges, la croissance française pourrait grimper en 2023 de 0.8%, tout comme s’affaisser de 0.5%. Bref, personne ne sait de quoi demain sera fait. Ces estimations sont plus pessimistes que ce que prévoit le gouvernement dans son projet de budget. L’inflation serait comprise en 2023 entre 4,2 % et 6,9% mesurée par l’indice harmonisé IPCH, ce qui promet donc encore de belles hausses de prix.
Ray Dalio, le fondateur du hedge fund Bridgewater, estime que la Réserve fédérale va encore devoir doubler ses taux pour lutter contre l’inflation. La récession aux Etats-Unis et la hausse des prix exposent selon lui Wall Street à une nouvelle chute de 20%, à l’impact mondial. Et le pire est qu’il n’est pas le seul à l’annoncer. Selon son analyse, l’inflation va baisser à court terme aux Etats-Unis, entre 2022 et 2023, mais pour remonter à moyen terme et s’établir durablement à un niveau élevé de 4,5 % à 5 %. La Réserve fédérale (Fed) va continuer de remonter ses taux au moins à 4,5 % (près du double du niveau actuel), ce qui devrait entraîner une nouvelle chute de Wall Street de 20 %. Son pessimisme fait écho aux déclarations de Greg Jensen, l’autre codirecteur des investissements de Bridgewater, indique Les Echos. Lors de la conférence annuelle des hedge funds organisée par Salt en début de semaine, il estimait que les marchés n’ont pas encore intégré la récession à venir aux Etats-Unis. Pour eux, l ’éclatement de la bulle boursière n’est pas achevé. En août, il évaluait le potentiel de chute des actions de 20 % à 25 %. Selon l’agence Bloomberg, le fonds phare du hedge fund (Pure Alpha II) a gagné 21,5 % sur les 7 premiers mois de l’année, contre 9 % pour les fonds « global macro » qui, comme lui, investissent sur tous les grands marchés.
Mais vous le savez, il faut toujours se méfier des hedge funds. Ils ont réalisé leur année 2022, leur performance est acquise, et cette vision leur permet de sortir de leurs positions, pour vendre à découvert. Ne pas ignorer leurs comportements, mais justement suivre la tendance. Ce sera pour repartir plus fort en 2023.
Afin de gagner sur les marchés financiers, il faut anticiper. Toutefois quand la tendance est baissière, jouer la hausse des marchés est une opération bien risquée. Il convient de rester à l’affut des retournements de marchés et de sélectionner avec soin ses investissements. La recherche des actions avec forts rendements est toujours la clé pour gagner sur le long terme en bourse.
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