Avis de lunettes roses sur les places financières, la bulle reprend de plus belle

Les marchés européens ont poursuivi leur course dans le vert vendredi en dépit de sombres statistiques sur l’emploi américain, aidés par le marché obligataire et la reprise du dialogue sino-américain.

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 Les marchés européens conservent leur enthousiasme avant le week-end

L’indice phare de la place parisienne, le CAC 40, a progressé de 1,07%.
Sur lesautres places européennes, Francfort a pris 1,35%, Madrid 0,78% et Milan 1,13%. La Bourse de Londres est restée fermée pour cause de jour férié. Pas moins de 20,5 millions d’emplois ont été détruits au mois d’avril aux États-Unis, un niveau record en si peu de temps.

 Chômage aux USA, au top depuis 1940

Quant au taux de chômage, il a bondi à 14,7%, son niveau le plus haut depuis juin 1940. Ces chiffres impressionnants sont toutefois moins catastrophiques qu’attendu, puisque les analystes tablaient sur 16 à 20% de chômage, et 28 millions d’emplois perdus. "C’était tout à faitattendu et sans surprise", a commenté le président américain Donald Trump. "Le marché n’a pas trop réagi au rapport sur l’emploi parce qu’il savait qu’il serait très mauvais - le pire rapport sur l’emploi d’après-guerre - mais anticipait des chiffres encore pires", relève auprèsde l’AFP Alexandre Baradez, analyste chez IG France.

La bonne tenue des indices ce vendredi "peut aussi être attribuée à l’obligataire qui s’est un peu amélioré avec un resserrement des spreads entre l’Italie et l’Allemagne", poursuit M. Baradez.

Le taux d’emprunt italien à dix ans a en effet fortement reculé, à 1,84% contre 1,92% la veille, réduisant ainsi son écart avec le taux allemand de même échéance, qui fait référence en zone euro, à 238 points.

Par ailleurs, "le marché attend de voir comment vont évoluer les relations entre les États-Unis et la Chine", selon l’analyste.

Après plus de quatre mois de silence et des tensions très fortes entre les deux pays au sujet du coronavirus, les négociateurs chinois et américains se sont en effet engagés vendredi, lors d’un entretien téléphonique, à mettre en oeuvre leur accord commercial "de phase une". De leur côté, les 19 ministres des Finances de la zone euro doivent finaliser vendredi les détails d’une première riposte à la crise engendrée par le nouveau coronavirus, mais tout reste à faire sur un grand plan de relance.

Côté indicateurs, outre les données sur l’emploi américain, lesexportations allemandes ont connu en mars leur pire chute depuis la réunification, à -11,8% sur un mois, sur fond de pandémie de Covid-19.

Les importations ont quant à elles baissé de 5,1%, ressortant à leur plus bas depuis janvier 2009.

En matière de valeurs, la bonne orientation des indices a profité aux titres les plus chahutés par la crise, alors qu’à l’inverse, quelques prises de bénéfices ont eu lieu en amont du week-end sur ceux qui ont le mieux résisté, à l’instar de Sanofi (-1,30% à 89,57 euros).

Airbus s’est apprécié de 0,57% à 56,07euros après l’annonce d’une commande de neuf avions A320 et A321 et de la livraison de 14 appareils en avril.

Le secteur automobile a aussi bénéficié du courant porteur. Renault a grimpé de 2,54% à 17,53 euros et Peugeot de 3,75% à 13,43 euros. Outre-Rhin, Siemens a progressé de 4,77% à 88,33 euros. Le géant industriel a revu à la baisse son objectif de ventes, prévoyant désormais un chiffre d’affaires en baisse modérée, mais affirme être "bien positionné pour les trimestres suivants" face à la pandémie.

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