Automobile : Le gouvernement tente d’éviter l’accident économique

Le marché automobile français et européen bat de l’aile en ce moment et le gouvernement pourrait bien lui venir en aide dans les semaines qui viennent. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Arnaud Montebourg, ministre de l’Industrie hier. Détails...

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Automobile : un marché au plus mal...

Mardi dernier, Carlos Tavares, directeur général délégué de Renault a lancé un appel pour "le soutien du marché français et européen" de l’automobile. Inquiet du début d’année poussif du marché de l’automobile en France et en Europe, le numéro deux de Renault a rappellé que ces deux marchés avaient chuté de 16 % et 6 % alors que les prévisions tablaient plutôt sur une chute de 6 % pour le marché français et 3 % pour le marché européen.

Face à cette situation, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg a prit les choses en main et a indiqué hier qu’il était favorable au principe d’un tel soutien et qu’il ferait "l’objet d’une instruction particulière au ministère".

"Le message "est parvenu jusqu’au gouvernement et nous avons mis à l’étude cette proposition, qui sera discutée avec le président de la République et le Premier ministre", a t-il poursuivit.

Bon à savoir : En 2008, l'Etat français avait déjà aidé l'industrie automobile particulièrement affecté par la crise des "subprimes" en allouant des prêts d'urgence de 4 milliards d'euros à Renault, Peugeot et PSA Citroën. Le gouvernement avait aussi mis en place une prime à la casse jusqu'en 2011.

Si la prime à la casse avait été plébiscité par le précédent gouvernement, son coût (un milliard d’euros) la rendrait difficilement envisageable aujourd’hui. Au ministère de l’industrie on parle donc plutôt de "stratégie de filière" qui jouerait sur de plusieurs paramètres.

Ainsi, le coût des matières premières, la prime à l’achat d’un véhicule électrique ou des aides publiques au chômage partiel dans le secteur économique seraient des pistes privilégiées.

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