
Des corrections probables à venir sur les marchés actions
Après une vague de faiblesse en avril 2025, trop rapidement corrigée depuis, les marchés actions devraient rester sous tension jusqu’en 2026. Détails.
La Bourse de Paris creusait ses pertes au point d’avoir perdu brièvement plus de 2% jeudi à la mi-journée (-1,86%), passant sous les 4.900 points, sur la défensive en ce jour d’élections très incertaines en Grande-Bretagne.
Publié le par à 0 h 0
Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 3.60 % en 2024, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque.
A 11H30 , l’indice CAC 40 perdait 92,69 points à 4.888,90 points, dans un volume d’échanges de 1,7 milliard d’euros. La veille, il avait timidement rebondi de 0,15%.
Le marché parisien a creusé ses pertes au fil de la matinée, sans nouvelle majeure.
"La baisse reste d’actualité, faute d’éléments favorables pour soutenir le marché", souligne Christopher Dembik, économiste chez SaxoBanque.
Plusieurs investisseurs prennent leurs bénéfices "dans la perspective du week-end prolongé et à la veille de la publication de l’emploi américain", selon lui. Le marché parisien restera toutefois ouvert le 8 mai.
La journée était dominée par les élections en Grande-Bretagne, qui s’annoncent très serrées entre le conservateur sortant David Cameron et son concurrent travailliste Ed Miliband.
L’enjeu du scrutin est très important au-delà du Royaume-Uni, entre sortie de l’Union européenne (UE) et perte de l’Ecosse.
"L’indécision est très forte. Si le Labour l’emporte, les marchés vont craindre pour la City et les impôts. Si les Tories passent, les marchés vont craindre le référendum sur la sortie de l’UE promis en 2017", note le courtier Aurel BGC.
Le marché ne pourra toutefois réagir que vendredi compte tenu du fait que les premiers résultats sont attendus tard dans la soirée.
En parallèle, le marché n’aura que très peu d’indicateurs à suivre en séance, si ce n’est les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis (14H30).
Enfin, comme la veille, le marché était animé par les résultats de nombreux poids lourds du CAC 40.
Alcatel-Lucent prenait 1,90% à 3,27 euros après avoir stabilisé sa perte nette au premier trimestre et confirmé ses objectifs d’économies.
Axa était en hausse (+1,00% à 22,77 euros) après avoir largement dépassé les attentes au premier trimestre avec une hausse de 10% de son chiffre d’affaires.
ArcelorMittal était sanctionné (-4,73% à 9,12 euros). Le groupe a multiplié par 3,5 ses pertes au premier trimestre et révisé dans la foulée ses objectifs opérationnels.
Legrand perdait 3,76% à 48,84 euros malgré le maintien de ses objectifs annuels et un bénéfice net en progression au premier trimestre.
JCDecaux lâchait 2,86% à 33,61 euros. Le groupe table sur une croissance organique modérée au deuxième trimestre.
Klépierre était pénalisé mécaniquement (-3,81% à 39,89 euros) par la vente de 7% du capital pour 870 millions d’euros par BNP Paribas (-1,48% à 55,20 euros).
Elior chutait (-7,15% à 15,79 euros) alors que le fonds Charterhouse a lancé la vente de 10% du capital selon Bloomberg.
Après une vague de faiblesse en avril 2025, trop rapidement corrigée depuis, les marchés actions devraient rester sous tension jusqu’en 2026. Détails.
Parmi les principaux actifs financiers, le MSCI World ne tire pas son épingle du jeu en ce premier semestre 2025.
La prise en compte du cours de l’action Nissan dans les comptes de Renault va faire apparaître 9,5 milliards euros de pertes latentes.
Auris Gestion annonce le lancement du fonds actions European Shield Fund investissant majoritairement dans les secteurs de la Base Industrielle (...)
SG est la première banque au monde à proposer des stablecoins en euros et en dollars
Un véritable feuilleton digne des plus grands drames de la télé-réalité, Elon Musk et Donald Trump annoncent officiellement leur rupture.